A 8 ans, je veux être vétérinaire. Mais je suis trop sensible, c’est pas une bonne idée.
A 12 ans, je veux être commissaire priseur, j’adore l’art, l’histoire, je pense : ça doit être incroyable. Mon père me répond : il y a 7 ans d’études. Là clairement, il m’a perdu.
A 16 ans, je veux être prof d’espagnol. Mais je vois ma prof de chimie se faire malmener par les élèves et je me dis c’est chaud quand même.
A 20 ans, je veux être traductrice, travailler dans un musée. Voyager.
A l’époque, je travaille comme beaucoup d’étudiants pour payer mon loyer, je me dépêche de finir mes contrôles pour aller bosser. Et puis un jour, je loupe un devoir, c’était pas prévu, interro surprise. Je bascule directement en rattrapage.
Je suis blasée. On me propose quelques jours après un poste de responsable. J’étais alors en contrat étudiant. J’accepte.
Pendant 10 ans, j’apprends aux côtés d’Elisa Pinault Boutier, une femme incroyable, un exemple d’audace, de résilience, elle est à l’époque la présidente des vitrines d’Orléans. Grâce à elle, j’ai une vision à 360 degrés du métier de directeur. Je rencontre de nombreuses personnes, j’écoute leurs problématiques, leurs réussites, leurs émotions. Ce sont des artisans, des commerçants, des chefs d’entreprise.
J’intègre ensuite une grande enseigne de prêt à porter, j’ai 18 personnes à manager, un magasin à quelques millions d’euros de CA à faire tourner. On passe clairement au level supérieur. Tout est analyse, stratégie, rien n’est laissé au hasard. C’est une machine de guerre et je suis à sa tête.
Je fais ça 2 ans, à fond.
Et puis un jour, la motivation change, je ne prends plus de plaisir, c’est tout l’inverse, ça devient trop lourd, trop de pression. Je décide d’arrêter, je m’excuse auprès de mon équipe, je me sens lâche de les abandonner mais je suis fatiguée.
Ils ont juste été incroyables, ils ont compris ma décision, ils m’ont soutenu et encouragé.
Dur de prendre des décisions sur ton avenir professionnel quand tu es brisée.
Je fais un bilan de compétences, c’est une évidence, mon avenir se trouve dans la communication, le marketing.
Je fonce. Je reprends mes études à 35 ans, je suis en alternance. Sacrée leçon d’humilité ! Je repars de 0, je passe en parallèle une certification de formatrice. C’est une révélation, j’adore accompagner, révéler les forces, encourager.
Dans ma tête, il y a une voix qui me dit : sois indépendante, tu as des compétences, sers-t’en. Mon conjoint est indépendant, et 2 personnes à leur compte dans un foyer, c’est un peu flippant.
Mais il m’encourage car il croit en moi. Ma coach Patricia Perche, une autre femme incroyable me dit : Lance toi Audrey ! Tu es prête, ton projet est vrai car il est l’aboutissement de toutes ses années d’expérience.
Tu as ton persona, tu as ta personnalité, tu as ton expertise, tu as ton réseau. Qu’attends-tu ?
Amis artisans, commerçants, chefs d’entreprises, voici mon cv.
Je suis community manager et je vais vous aider 💪